triggers warnings: anxiété sociale, absences, pression familiale, violence verbale & physique 

nom, prénom, surnom
bloodshot eyes and cotton mouth shin, comme une promesse de grandeur. kai parti avec tous les avantages dans la vie. pas adapté aux déceptions pourtant, abandonne avant même d'avoir essayé. il s'immole à la moindre défaite, incapable de gérer. son nom de famille ne cesse de le hanter. il sent la pression s'accumuler, tombe à genoux. la peau en sang, les phalanges écorchées. la vérité, c’est qu’il n'a jamais réellement réussi à respirer. kai prend sa tête entre ses mains, hurle jusqu'à en perdre la voix. tu ne sera jamais à la hauteur. malgré le temps passé à prouver qu'il vaut le sang qui coule dans ses veines. tu n'est qu'un vaurien, susurrer en boucle. les voix dans sa tête ne cessent de lui murmurer. encore et encore et encore.

âge et date de naissance

there’s no sleep, there’s no dreams  les secondes, les minutes et les heures ne cessent de lui échapper. absences s'enchaînent, kai reprend vie dans des endroits étranges. loin de là où il était censé aller, des lieux maudits. il se réveille, étourdi. incapable de se souvenir ce qu'il faisait. anxiété ne cesse de monter depuis des années maintenant, c'est surtout que les épisodes deviennent plus fréquents. tu fais encore tes exercices de mémoire ? il répète, sans cesse les faits liés à son existence de peur de les oublier. vingt-six ans. pisces. enfp. né à seohwa. les mots sont sans cesse répétés, écrits sur les murs, des cahiers. mantra malaisant que personne ne comprend. parce que c'est un secret. il n'a pas le droit de tomber. n’a même pas l’autorisation de trébucher. chaque faux pas est puni, de façon disproportionnée. il refuse de leur donner une raison de plus pour le détruire, de devenir rien de plus qu'un punching ball. kai répète cette phrase comme de peur de se perdre dans le néant. vingt-six ans. pisces. enfp. né à seohwa. sauf qu'il voit son âme glisser entre ses doigts. n'arrive pas à s'empêcher de penser que bientôt plus rien ne restera de lui. attend de partir en fumer.

lieu de naissance, nationalité(s) et origine(s)

hit the ground in a ghost town kai créé dans l'usine que sont les camps de trainee. rien qu’une jolie poupée avec lequel les foules peuvent jouer. formaté, modulé afin d'être parfait. gamin danse jusqu'à se tuer depuis ses treize ans. ne s'arrête jamais, même lorsqu'on lui dit qu'il est nul à chier. plutôt être mort et enterrer. de toute façon t'es que là parce que papa a payé. doux refrain de sa vie. toujours la dernière performance tatouée sur le corps comme un badge au déshonneur. utilisée pour le rendre meilleur, l'humilier. il s'est accroché aux fissures de son parcours. s'est démené pour y arriver. bataille à long court, mais il a enfin pu goûter aux étoiles. vague souvenir pourtant de la gloire. les foules hurlant son nom, les caméras brandis devant sa gueule pour accroître sa notoriété. les pays visités, les jours passés. les minutes et les heures devenus flous. kai se souvient surtout de la paralysie, des attaques d'anxiété, des fan meetings avant lesquels il vomissait. tu dois continuer. toujours quelqu’un pour lui dire comment agir. vingt-six ans. pisces. enfp. né à seohwa. kai s'est effacé pour laisser place à la marionnette. fils accrochés à ses poignets, ses jambes. il danse au rythme qu'on lui aboie. sourire dessiné sur ses lèvres, pilules avalées pour se laisser bouffer par le néant. robot se met en ordre de marche avant chaque évènement. quasiment pousser sur scène. tu dois continuer. projecteurs s'allument, brûlent ses rétines. kai le meilleur quand il s'agit de faire ce qu’on attend de lui. âme s'éteint, le corps prend le relais. kai le pantin, seulement là pour amuser les foules. but enfin atteint, mais c'est l'enfer qui l’attendait. trop de pression, alors il a fini par exploser.

statut civil, orientation

i can feel you coursing through my veins homosexualité assumée la dernière goute pour la famille shin. ils auront pourtant tout essayé pour le changer. impression de vivre une guerre pour avoir osé d'enfin vivre sa vie. photos de lui dans un bar gay en train de s'écorcher contre les lèvres d'un homme imprimé dans les tabloïds. des milliers de mots sur le web. vague de haine dirigée quand il a déçu toutes les fans qui s'imaginaient entre ses draps. étoile montante rapidement devenu la risée de son groupe, de l'empire shin. c'est fou comme les gens font monter les célébrités, juste pour les déchirer - pas vrai ? erreur de penser qu'ils s'en foutraient tous une fois qu'il aurait réussi. famille ont tenté de masquer la laideur en lui, étouffer les faux pas répétés. scandale étouffé, mais la haine en ligne l’a fragilisé. fissures dans le mental d’acier. kai a continué. pendant des années. jusqu'à se que la prochaine explosion soit publique. jusqu'à ce que personne ne soit capable d'ignorer la maladie ravageant l'esprit du maudit. tu ne peux pas t'arrêter. sauf que tout s'est enfin écroulé. implosion publique, des vidéos se diffusent sur les réseaux à la vitesse de la lumière. rumeurs de maltraitance au sein du label, traitement des idols au bord des lippes du monde entier. regardez ce qu'ils lui ont fait murmurés dans le pays entier. sont même arrivés aux lippes des journalistes du monde entier. contrat brisé, déchiré, brûlé. kai s'en est sorti avec des brûlures au troisième degré, brisé. larmes ruissellent le long de ses joues. vingt-six ans. pisces. enfp. né à seohwa faut croire que l’pire investissement des shins était l'un des leurs.

emploi / situation

there’s no sleep, there’s no dreams ancien idol devenu prêtre malgré les hurlements, les allez vous faire foutre crachés dans un bar se seohwa. capturé sur les téléphones de tous ceux là-bas. il aurait aimé pouvoir choisir ses prochains pas. se soigner, retrouver un semblant de normalité. pas le choix lorsqu'bien pire l'attendait s'il avait eu le culot de refuser. kai erre dans le bâtiment froid, observe jésus se faire démanteler sur tous les murs. partout où il se tourne il y a allusion à un autre macchabé, un saint déchiqueté sur la place publique. s'dit qu'ils ont pas mal de choses en commun. pas religieux, mais il se retrouverait presque à prier à genoux pour qu'on le sorte de là. pression familiale l'a écrasé, kai n'a plus la force de se battre. alors il a fait ce qu'on attend de lui. études de psycholgie en ligne, puis ça sera un masters en théologie. c'est compliqué de devenir prêtre. pensait qu'il fallait seulement savoir balancé des mots aux fans d'un homme caché. kai a déjà perdu trop de plumes dans cette guerre infâme. a lentement hoché la tête, les yeux sur le sol. impression de vivre l'enfer. envie de rire lorsqu'il est en phase de devenir le moins saint des prêtres.

situation financière / classe sociale

i’m running out of time kai ne manque de rien, a encore accès à son héritage. probablement parce qu'ils ont oubliés de lui couper les fonds, ou qu'maman a négocié en sa faveur. fils chéri ne pourrait jamais être une déception pour elle. kai refuse pourtant de l'utiliser, d'y toucher. blessures sont encore trop fraîches. presque tenté de changer son nom de famille afin de s'éloigner un peu plus. couper les ponts, oublier. sauf qu'il se refuse de blesser la seule personne encore de son côté.

situation familiale

i should call my mom envie de crever quand son père a été le monstre. on aime lui rappeler. sourire con collé au bord de ses lèvres lorsqu'on a toujours besoin de faire semblant. on ne doit pas faire de vagues, jamais. kai a fait exploser l'ordre tranquille qu'ils ont instaurés.aurait dû devenir le chef des shins. se titre lui revenait de droit. n'a pourtant plus le droit à la parole dans cette famille de tarés. devenu le cousin étrange aux repas de familles lorsqu'il refuse de jouer à nouveau le rôle du garçon bien élevé. ostracisé, oublié. sa présence dérange clairement. kai n'est clairement plus la bienvenue. famille font comme s'il n'avait jamais existé. je suis désolé de n'avoir pas pu faire semblant, maman.