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shiver, maroon 5 • slow down, chase atlantic • love nwantiti (ah ah ah), ckay • rich boy, payton • sugar daddy, qveen herby • love me harder, woodz • comment dormir avec ta voix dans ma tête, maxence • mmmh, kai • come around, darci • i'm yours, isabel larosa • alone with you, ashlee • lmly, jackson wang • chaconne, enhypen • best friends, the weeknd • into it, chase atlantic • not around, nova. ⚕

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enjoy the taste i leave in your — mouth
& i shiver when i hear your name
i won't be satisfied 'til i'm under your skin.

come, it's getting late.

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slow down. il n'y arrive pas. canalise ton énergie. impossible. il est bien trop difficile à retenir. volcanique, brûlant, impulsif, fougueux, irréfléchi, impétueux. la vie de château ne lui conviendra jamais. tout comme ces règles ridicules qui le répugne au plus haut point. s'il y a bien une chose qu'il peut réfuter aisément, c'est cette fameuse phrase, t'es comme eux, t'es comme tous les autres. un original, un sanguin, un homme qui ne rentre pas dans les cases. laissant son appétit insatiable reprendre le contrôle de ses désirs, il préfère s'enliser dans des intérêts artistiques et sportifs.

en fin de journée, après avoir côtoyé son ennui habituel, sa routine désagréable, il se plaît tout de même à pousser les portes des vestiaires hommes menant à l'une de ses passions principales : le football américain. entraînement après entraînement, c'est sa frustration qu'il relâche dans ses heures sombres, c'est son corps qu'il entraîne puisque la satisfaction de voir des abdos finement tracés sur son corps vaut tout l'or qu'il pourrait déjà posséder. juyeon aime l'atmosphère vibrante de chaque match, il aime l'adrénaline, il aime sentir qu'il est aimé, acclamé, supporté. la tension dans les vestiaires avant chaque rencontre, mais cependant, il serait mentir de dire qu'il apprécie également celle qui vient après une défaite. le brun est un enfant, un mauvais perdant qui, en général, préfère s'en aller avant même le débrief sans demander son reste.

tonight is gonna be the loneliest.

s'il semble tout posséder, peut-être qu'il n'en est pas plus heureux qu'un autre. beaucoup l'envie, beaucoup le méprise, beaucoup l'admire. juyeon, il te fait ressentir le chaud, puis le froid. le calme, puis la tempête. juyeon est la tornade qui fait irruption dans ta vie sans en avoir rien à faire de ton autorisation, ricane un jeune homme apparemment bien éméché. et son verre de soju se repose avec vivacité sur le comptoir. dans ce club underground plutôt branché, un groupe de pote semble attendre quelqu'un. l'ambiance est euphorique, électrique, les bouteilles s'enchaînent tout comme les clopes. les rires masculins retentissent de plus en plus fort au fur et à mesure que les minutes s'écoulent.
puis, il rentre. juyeon, a troqué ses habits de luxe pour ce qu'il est vraiment : un artiste. une veste en cuir à l'allure rock, un jean déchiré laissant apparaître une peau légèrement bronzée, des cheveux blonds fraîchement décolorés accompagnent ses boucles d'oreilles en argent. le fils cheon n'a rien d'un chaebol à l'instant présent, si ce n'est le prix de ses vêtements et son allure charismatique. l'homme fait signe à son ami au comptoir qu'il connaît depuis des années. mets-moi un verre de whisky chef.

lorsqu'il arrive à la table, c'est un enthousiasme sans précédent qui s'empare d'eux. je t'ouvre pas la salle de boxe ce soir ? sa tête hoche négativement. il n'a aucunement besoin de plus se défouler et si à la rigueur quelqu'un se prend son poing dans la figure ce soir, on pourra mettre ça sur le coup de l'alcool. comme d'habitude. le voilà qui allume sa clope et la porte insolemment à ses lèvres, s'adossant brutalement contre le sofa. à chaque silhouette qui attire son regard, c'est un nouveau rictus qui se dessine sur ses lippes rosées. un séducteur qui se délecte de ses soirées où il capture ses proies aussi aisément qu'une célébrité. un bras autour d'une épaule, une main qui embrasse une autre, la folie de ses nuits le rende amoureux de la luxure. et puis l'heure d'après, il se retrouve sur scène et fait vibrer les cordes de sa toute dernière guitare électrique.

ton téléphone était sur mode avion mon fils ? il souffle alors qu'il entre nonchalamment dans la grande demeure de la famille des cheon. évidemment. sa langue glisse doucement sur sa lèvre inférieure, un goût en métal qui se faufilait vers ses papilles. comment pourrait-il en être tout autre ? le jeune homme préfère éviter une énième altercation et fuit la discussion. il s'est assez bagarré une demi-heure plus tôt. mieux valait éviter de provoquer une seconde tornade. l'œil paternel glisse sur son visage et sa lèvre saignante. tu t'es encore bagarré ? juyeon redescends. un silence puis une porte qui claque. il n'y aura jamais de réponse.