ma maman dit que
je suis spéciale

triggers warnings: drug abuse

se dit hédoniste pour se donner un genre mais la vérité c’est que jini ne se préoccupe que de son bon plaisir. alors la gamine s’amourache trop et trop vite. vous emporte dans un ouragan d'émerveillement pour mieux vous abandonner sur le bord de la route pour aller souffler sur un.e autre. et dans son sillage ne restent que les affres de son égoïsme.


passion familiale obligatoire mais quand on veut l’obliger à devenir un autre produit conformiste, jini crie et se dresse comme un rempart face à la barbarie du mainstream. à la place elle devient une bête de concours et décroche tous les honneurs avec son violon. shin jihee est une sommité dans le monde de la musique classique tandis que son alter ego ‘acid waltz’ fait taper du pied dans les raves les plus obscures du pays. va à la fac aussi, parfois.


l’argent coule à flot depuis un robinet dont elle ignore le fonctionnement. cliché d’elle-même, jini n’a aucune valeur de l’argent ; elle dilapide sa rente comme si c’était le fruit de son propre labeur. sa rébellion s’arrête là où son compte bancaire commence.


petite dernière avant qu’on ne vienne lui prendre sa place il y a une dixième d’années de cela - on ne l’aime pas moins qu’avant mais le drame reste réel. jini s’imagine comme une écorchée vive au milieu de frères et de sœurs qui n’ont vécu qu’avec un seul de leurs parents : contrairement à elle. mais le mal est fait lorsque la bulle de la famille parfaite éclate et qu’elle doit comprendre, malgré elle, qu’ils ne partagent pas la même vision de la famille. alors qu’elle se croyait chance d’avoir une pléthore d'aîné.e.s pour la protéger, elle réalise qu’elle est à peine une colocataire. l’amour se transforme en chagrin jusqu’à devenir le dragon de son amertume.