triggers warnings: foul language

when there's no more sins to care about
there'll be no witness créature est faite de cendres et de fumée. particules fines, légères s’élèvent dans les airs avant de cesser d’exister. prénoms sont offerts à ses proies, repris une fois le travail terminé. nox, eris, hel. incantations empruntées des mythologies d’ailleurs sonnent comme un avertissement, trahissent les illusions de grandeur et des envies de se moquer des victimes potentielles. vi parr identité utilisée à l'instant, celle créée avec un sourire malicieux au coin des lèvres. vipère. menace de mort dans les quelques syllabes lorsqu’elles roulent le long des langues. prénom dérivé de la créature originelle, mais une seule à le droit de l’appeler par son véritable nom. alors le démon attend patiemment d’être invoqué. quelques âmes égarées lui disent yes, mommy.

what's my age again ?

they say i should act my age  elle a vécu des centenaires au cours de ses vingt-neuf ans. des vies entières passées à s’évader, se reconstruire, détruire des parties d’elle-même trop fragiles pour avoir le droit d’exister. vi s’est déchirée dans le but de se forger de fer et d’acier. feu brûle dans les prunelles obsidiennes venez tous, je vais vous pulvériser.

i'll tell you my sins

sharpen your knife femme crée des histoires de toute pièce en quelques secondes, se forge un avenir à travers ses mensonges. échos d’ailleurs dans la forme de son visage et les traits délicats, mais elle n’a pour seule maison que les bas-fonds. déesse des misérables, reine des quartiers plus pauvres autoproclamée a réussit à monter. continue de bouger, parce que si elle s'arrête c'est la mort assurée.

coming for your sons and daughters

devil's worst nightmare vi collectionne les cœurs humains et n’en prend guère soin. valkryie les arraches des cages thoraciques, mutile les cadavres juste pour s'amuser. misandre assumée, elle arrache les ailes d'hommes de ses doigts comme un gamin le ferait avec les pattes d'araignées. monstre aime les voir brûler sous ses doigts, tisse sa toile et les regarde s'emmêler dans les fils de leur nouvelle réalité. observe les hommes qu’elle enchaîne lutter contre les chaînes. s'amuse d'eux, le temps d'un instant avant de les jeter. se fout bien des conséquences. vénère les femmes, même si elle n'en supporte que certaines. vi n'a besoin de rien d'autre que les romans dont elle est l’héroïne.

late night devil

writer in the dark vi pensait qu'elle était destinée pour inventer des histoires, créer des mondes édulcorés. préfère pourtant mettre son grain de sel dans les œuvres des autres. éditrice s'amuse à présent des délires d'un auteur imbus de lui-même. ne saura jamais pourquoi il lui a été confié. quelques pistes entre la collection de tatouages, ou peut-être simplement parce qu'ils se méritent. sûrement une punition pour avoir fait pleurer deux ou trois autres auteurs connus, trop fragiles pour gérer ses retours pourtant constructifs. de toute façon, elle est bien trop occupée à gérer les lubies de lian pour se poser ce genre de questions. trouve tout de même le temps de donner des cours à l'université, s'amuse à détruire les espoirs d'élèves qui pensent être les prochains auteurs en vogue. nourrit la passion chez les jeunes qui attirent son attention de leur plume, toujours à l'affut de nouveaux talents.

seize the power

they're too scared reine des miséreux a bien évolué, s'est créée un destin malgré les tatouages, les couteaux plantés entre les omoplates. compte en banque bien rempli - juste pas autant qu'elle l'aimerait. peur de rien, pas une hésitation lorsqu'elle se saisie de ce qu'elle veut. écraserait d'autres pour parvenir à ses fins. gamine s'est élevée grâce à ses griffes acérées, à la rage sans fin. blâme ceux qui son restés derrière elle, dédain à peine caché pour ceux qu'on trop peur. se complaisent tout en bas à coup de je ne peux pas. plus de tolérance en revanche pour ceux ayant des circonstances atténuantes, se tourne pour leur tendre une main. si on lui laissait l'opportunité, elle brûlerait cet état capitaliste. obligée pourtant d'évoluer dans ce bordel monstre, alors elle fait de ce système éclaté sa pute.

everybody wants to be my enemy

spare your sympathy placements en famille d'accueil s'enchaînent. vi beaucoup trop habituée à changer d'environnement, se faufile dans la société sans attache ou appartenance. enfant n'a jamais été adoptée, libre comme l'air sans attache pour la dompter. vi a rapidement appris que l'état se fout bien des gens comme elle. cible juste les plus pauvres, comme pour renforcer la hiérarchie sociale. rage ne cesse d'augmenter au fil des années, gamine avait déjà envie de tout brûler. manipulatrice sourit et papillonne des yeux pour que les familles qui l'accueillent baissent leur garde. se tire la nuit, retourne dans les rues de taiwan. ça devient un jeu lorsqu'à chaque fois, la police et les services sociaux viennent la récupérer.