to be in your children’s memories tomorrow
you have to be in their lives today.

petite princesse n’avait que des yeux d’enfant le jour où il est parti,
si petite qu’elle ne comprenait pas encore que certains départs ne laissent rien derrière eux, si ce n’est une porte qui claque, comme un coup d’éclair dans le cœur. au sein de sa mémoire, elle garde le son de cette fermeture en tant que une note suspendue, une blessure musicale qui s’efface mais ne guérit jamais.
elle a attendu, mina,
elle a attendu patiemment d’abord,
puis obstinément,
guettant la moindre trace d’une réapparition, le frôlement d’un pas, la rumeur d’un souffle – mais rien ne vint, sinon ce silence, lourd, familier, qui s’imposa au même titre qu’une ombre fidèle.

lors de chaque repas, le siège dénué de présence à côté d’elle devenait une absence tangible – un gouffre ouvert où elle glissait, en dépit de ses efforts à se tenir droite, pour sourire et rire. elle se raccrochait aux regards et aux gestes de sa génitrice, mais à la suite de chaque éclat de bonheur, chaque petit triomphe, un vide grondait.
si profond, ce néant, si vaste,
qu’elle sentait par moments qu’elle pourrait s’y dissoudre tout entière, sans retour en arrière.

les nuits étaient les plus cruelles.
au cœur de l’obscurité, elle laissait parfois couler des perles de tristesse qu’elle n’avouait à personne, ces mêmes larmes d’enfant qui attend systématiquement la voix qui viendrait la rassurer,
lui promettre un renouveau.
quand sa mère dormait enfin, l'abandonnée restait là, seule avec ses pensées, comme seul remède qu’elle ait trouvé afin d’apaiser l’étrange douleur qui l’étouffait.
parmi cette noirceur, elle faisait la paix avec ses secrets, cette colère, ce désarroi dévorant qu’elle taisait au monde.

lorsque les lumières et l’admiration l’entourent, elle porte cependant en elle le poids de cette promesse brisée, l’empreinte d’un amour jamais reçu. son sourire sur scène brillait vers ceux qui la regardait, mais derrière chaque mouvement – au creux d’une note, il y a toujours ce petit ange qui, malgré le temps, continue d’attendre, de tendre la main à la lueur d’un souvenir éteint, en échange d’une chaleur qui ne viendra plus.
elle est,
cette petite fille,
qui espère encore, les mains ouvertes vers le vide, pour un murmure final, un dernier geste, une illusion d’étreinte qui apaise sa peine.

dance is the hidden language
of the soul.

perdue dans un univers à elle, où le monde s’efface pour ne laisser que les impulsions secrètes de son corps.
dès ses premiers pas, une rivière de mouvements coulait en elle, un courant mystérieux, guidé par quelque chose d’invisible mais irrésistible. au sein de l’espace, elle esquissait des formes que seul son cœur comprenait, traçant dans l’air des trajectoires intangibles, une langue faite de gestes fugaces et de battements retenus.
elle y trouvait une liberté que rien d’autre ne pouvait lui offrir, un refuge mouvant où tout ce qui pesait se dissolvait.
lorsque la musique prenait vie, elle s’abandonnait sans détour, son corps devenant la voix de mille récits muets,
de rêves jamais confessés.
elle embrassait chaque instant – chaque sensation, s’oubliant elle-même pour devenir le souffle d’un instant éphémère, le reflet d’une émotion naissante.
au rythme de ses gestes, le monde se transformait ; elle naviguait entre tensions et relâchements, comme si, par cette danse, elle cherchait à saisir une beauté sans nom.

à travers le moindre mouvement, elle créait une langue singulière, une poésie en suspension, où les rythmes s’enchaînaient sans mots.
dans le silence de la scène, elle retrouvait la pulsation secrète de son être,
comme si chaque pas l’ancrait dans un monde où rien d’autre n’existait. les spectateurs ne voyaient pas seulement une jeune fille danser : ils assistaient à la naissance d’un dialogue muet entre elle et l'infini.
dans ces instants-là, elle ne faisait qu’un avec les mélodies qu’elle embrassait, laissant son souffle se mêler à celui de la musique, transcendée par un désir silencieux de liberté. sa danse devenait alors un cri intime – une offrande ardente où tout ce qui brûlait en elle s’exprimait, un appel au ciel, comme une quête de lumière dans l’invisible.
les regards sur elle glissaient,
captivés par l’élan de ses gestes,
suspendus entre deux univers.
elle ne cherchait ni gloire, ni applaudissements ; il lui suffisait d’être elle-même – entre deux battements, là où plus rien ne l’entravait. chaque instant qu’elle donnait, elle le donnait pour toucher l’intangible, pour se hisser au-delà des frontières du quotidien, jusqu’à ce point où l’âme et le corps se fondent dans un mouvement unique, entier, où l’éternel et le fragile se croisent et s’embrassent, une dernière fois.

you’ll never find peace of mind
until you listen to your heart.

lorsque les feux se sont éteints, laissant le vide s’étendre là où battait jadis l’exaltation des foules, mina a embrassé une paix rare, silencieuse, teintée de douceur. la scène, le public, l’éclat frénétique de sa carrière passée –
tout cela s’était effacé pour laisser place à un repère familier, où l’enchantement se tissait dans l’ordinaire. avec les économies d’années de rêve et de lutte, elle et sa mère avaient inauguré un café à chats, en plein cœur de hanseo, refuge délicat pour ceux qui cherchaient un peu de réconfort.
chaque matin, elle ouvrait les portes comme on plonge dans un monde apaisé – accueillant les visiteurs avec la même attention qu’autrefois, mais dans un cadre intime et bienveillant. ici, chaque tasse réchauffait les mains et les cœurs,
et les regards échangés racontaient plus que de simples paroles.
un souffle de connivence dans ce coin paisible où l’on venait oublier l’agitation des rues.
les félins parcouraient la salle avec une indifférence majestueuse, ajoutant au lieu une aura feutrée – tandis qu'elle s’occupait de chacun, reconnaissant dans ces instants suspendus une forme de quiétude qu’elle n’avait jamais connue.
dans ce café,
entre les pages des livres et le velours des fauteuils,
elle ne jouait plus un rôle,
mais trouvait une profondeur inédite – un équilibre qui la réconciliait avec elle-même.
elle y cultivait des souvenirs authentiques, loin des souvenirs éclatants mais éphémères de sa carrière, et construisait, doucement – un bonheur fondé sur des liens plus vrais, loin des attentes et des illusions du passé.

‿︵‿︵୨˚̣̣̣͙୧ 오 미나 ୨˚̣̣̣͙୧‿︵‿︵

 feline princess • déteste les gens qui boivent trop ; SECRET KEEPER   • s’accroche aux valeurs d’une enfance modeste, jamais oubliée • DAYDREAMING SURVIVOR • préfère les repas faits maison, loin des tables luxueuses ▿ NIGHT THINKER ; trouve la paix dans le silence nocturne, où elle écoute les bruits du monde qui dort ꔫ LOVER’S DREAM • ♡ ; espère un amour qui saurait voir au-delà des apparences • pour elle, la fierté ultime est celle dans les yeux de sa mère ; DANCING QUEEN ✧ absorbe les confidences avec une patience infinie, comme si chaque parole était un trésor ✧ׂׂૢ LANTERN OF HOPE  • son esprit vagabonde souvent, emporté par des bribes d’imagination ༉ QUIET STRENGTH • amitié sacrée sur base de confiance mutuelle .ೃ MEMORY KEEPER   • apaise les autres simplement par sa présence, sans même en être consciente

‿︵‿︵୨˚̣̣̣͙୧ 야옹이 ୨˚̣̣̣͙୧‿︵‿︵  

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